Elle allait de 2000 francs par mois ou 66,66 F/jour pour le colonel-général à 1,16 pour les grenadiers en juin 1804. Les tambours touchaient 1,38 F/jour. Un capitaine commandant de compagnie touchait 10 F/jour ou 300 par mois. Un capitaine de l’état-major général touchait 11,11 F/ jour, soit 333,33 francs par mois.
Une gratification d’un mois de solde était accordée aux officiers au dessus du grade de major (commandant aujourd’hui) le jour de la Saint-Napoléon, le 15 août, jour anniversaire de l’Empereur. Les officiers donnèrent à cette gratification le nom de « mois Napoléon ».
A partir du 20 septembre 1805, il était décrété notamment de part l’article 1er dudit décret impérial, que tous les soldats faisant partie de la vielle Garde auront rang de sergent…pourvu qu’ils aient cinq ans de service révolus, soit dans la Garde, soit dans le corps de troupe de ligne où ils auront servi auparavant.
- tous les caporaux …de la Garde auront rang de sergent-major
- tous les fourriers, sergent …auront rang d’adjudant sous-officier
- tous les sergents-majors …auront rang de sous-lieutenant
* N.B. : Lettre de Napoléon 1er au général Clarke, duc de Feltre, ministre de la guerre et datée depuis Paris, du 28 mars 1811
« Au général Clarke, duc de Feltre, ministre de la guerre, à Paris,
Monsieur le Duc de Feltre, en confirmant la disposition qui accorde dans la ligne aux officiers de ma vieille Garde le grade immédiatement supérieur à celui qu’ils occupent dans la Garde, je vous fais connaître que mon intention n’est pas que cette prérogative s’applique aux deux régiments de lanciers, au 2e régiment de grenadiers à pied, ni à ceux des officiers des corps de la Garde, comme fusiliers, tirailleurs, voltigeurs, etc., qui ne sont considérés et traités que sur le pied d’officiers de la ligne. Gardez seulement cette décision pour votre gouverne.«