Le mot du secrétaire n°87
Mars – Avril 2013
Bien chers lecteurs,
L’assemblée générale ayant eu lieu, ce début d’année, comme tous les débuts d’années, étant calme, nous en profitons pour fourbir notre matériel et nos morceaux en essayant d’en introduire ne nouveaux dont le fameux chant du départ que composa Etienne Nicolas Méhul pour la musique et Joseph Chénier pour les paroles.
Ce chant fut appelé le frère de La Marseillaise. Lors de sa création, il fut imprimé à plusieurs milliers d’exemplaires et distribué aux 14 armées de la 1ère République. Cet air porta nos poilus vers les champs de carnage de la Grande Guerre, l’ancrant de fait dans la mémoire de tous nos grands-pères.
Son titre original fut « L’hymne à la Liberté » mais il fut changé par l’infâme Robespierre en celui que l’on connaît aujourd’hui.
Bref, l’assemblée générale des grognards a connu quelques soubresauts assez extraordinaires, mais s’est terminée comme il se doit par un petit banquet organisé par Christophe, notre cuistot, et Thierry.
Eric, pour une fois, n’était pas ligoté et bâillonné au marronnier qui nous fait office de chêne et qui trône au milieu de notre cour jouxtant la salle Napoléon.
L’avenir de la batterie n’apparaît pas plus sombre ni plus claire que par le passé et, quand bien même un oiseau de mauvais augure nous avait prédit le pire, elle se porte plutôt bien et même très bien avec toujours plein de projets dans ses cartons dont l’Open Air Concert d’Uffholtz et déjà le concert du 25e qui est en gestation. Moi, je me suis réjoui de cette année 2012 et déjà me satisfait de 2013.
Nous sortons de l’hiver mais déjà il fait beau comme il a toujours fait beau chez nous. Notre calendrier est plein et nous avons eu l’opportunité de rejouer à Monaco où apparemment, nous y sommes appréciés. D’autres projets courent ; Rehau en Bavière est attendu, Digne-les-Bains etc. Laissons venir ! Des demandes se concrétiseront ou s’annuleront comme toujours. Les sorties que nous feront, seront en tous les cas, la promesse de beaux évènements et ou de beaux concerts. Ces petites manifestations qui, chaque fois, resserrent un peu plus le groupe, et où, à chaque fois, chacun y va de sa bonne humeur.
Janvier-février est mort ! Vive mars-avril !
J’espère que ce petit numéro 87 sans aucune prétention saura égayer votre café ou agrémenter ce moment si souvent paisible lorsque la nature nous fait aller là où le roi va seul et à pied pour profiter du temps qui passe, là où même les déménageurs peuvent lâcher une caisse sans crainte d’être licenciés.
Avec ce numéro, nous verrons la fin de cet hiver interminable qui emplit les salles d’attente des médecins de patients « enrubés ». Nous reverrons le soleil, ce truc jaune qui brille dans le ciel dont me père me parlait en me disant qu’une fois son grand-père l’avait même vu. Il est tellement rare aujourd’hui qu’on envisage d’ouvrir un musée du beau temps.
Campagne