Le 11 août dernier, la BGHA était conviée à animer le bivouac qui se tenait sous les vénérables remparts de la bonne ville de Neuf-Brisach. Tout d’abord, rendez-vous était pris avec l’historien du groupe ou présenté comme tel, vers quinze heures. A charge pour lui d’animer la pseudo bataille qui allait opposer les anglo-prussiens à nos troupes.
Et c’est en « vieux de la vieille » que notre secrétaire s’est présenté au public. L’expression est une sorte d’apocope ; elle vient de « vieux soldat de la Vieille Garde ». C’est donc vêtu d’un sarrau, sorte de bourgeron de grosse toile et de son vieux bonnet de police qu’une heure et demie durant, il assura l’explication historique de ce qui se passait. Apparemment à la grande satisfaction du public puisque les questions fusèrent bien après encore et qu’il fallut clore le débat.
En rentrant de sa prestation, notre secrétaire rejoignit les rangs de la troupe qui venait d’arriver pour sa prestation à elle personnelle toute seule.
Gérard, toujours le sourire aux lèvres, toutes les lèvres, s’enquit évidemment en tant que président de la situation. Ses craintes écartées, il put se consacrer au concert prévu pour la soirée.
Et quand vint le moment, c’est devant un public innombrable et les hurlements des groupies qui pleuraient d’ivresse devant notre président, que s’ouvrit en tenue de quartier, puis en grande tenue les deux parties du concert offert par les excellents éléments qui forment cette troupe magnifique. Cyntia, Philippe, Stéphane, John-Morris… tous formaient cette troupe impeccable dont la renommée s’étend dans preque tout le canton de Cernay. Et Gérard monta sur scène et de sa voix suave entamma les premières notes… « Love me tender, love me true…. » et s’en était déjà fini pour une dizaine de pucelles qu’il fallut ranimer sur place…
Il faisait chaud sous les murs du maréchal Sébastien le Prestre, marquis de Vauban, ingénieur de Louis XIV et Gérard souriait toujours.
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