Bien chers lecteurs,
L’été se termine et bientôt nous allons rallumer nos chaudières pour entamer la saison froide, d’octobre à mai maintenant. Il conviendrait, lors de la prochaine assemblée générale, de mettre à l’ordre du jour l’achat de manteaux. Ce serait mieux que de se promener par –5° en petite tenue d’été de grognard, j’entends.
Comme des marmottes, les grognards sont sortis de leur torpeur hivernale en juin, pour s’affairer comme des fous durant les quelques semaines de beau temps.
La seule différence entre nous et les marmottes ou les écureuils, c’est que les grognards se remplissent les bajoues de notes de musique et pas de noisettes. Sauf peut-être Philippe que l’on surnomme «l’aspirateur» dans les restaurants. Lui seul est capable de délocaliser la conversation au fond d’une assiette et de parler à la faïence. Notre ami Philippe ignore que «gueule» signifie «rouge» en héraldique sauf lorsqu’il parle de la sauce tomate qu’il convoite. Mais nous, nous l’apprécions ainsi et nous avons appris à éviter de lui passer du pain à table avec les doigts. Il faut le lui jeter si on veut éviter la morsure. On dit même, qu’un jour, il a mangé le ver solitaire qu’il avait attrapé tout petit. Mais ça, c’est une autre histoire…
Pour changer de sujet, espérons que l’automne nous gratifie encore quelque peu de chaleur parce que cette année, nous n’en avons pas eu bézef de ce côté. C’est le moins que l’on puisse dire.
Les grognards n’étant pas encore assez gras, ils vont donc s’affairer quelque peu avant d’entamer leur prochaine hibernation 2013/2014